30 mars 1944.

Nous sommes partis à 6 heure, pour prendre l’ennemi par surprise.
Nous avancions lentement en faisant attention, car l’ennemi était aux aguets.
Nous approchons du poste de commandement allemand.

Ce jour là, j’ai tué un garçon de 18 ans, il était beaucoup trop jeune.
Jamais je n’oublierais cette journée, ce fut un vrai massacre !
Les hommes morts gisaient par terre et d’autres hurlaient de douleurs, mutilés par des chars de combat.

 

J’ai vu tous mes hommes mourir, mais moi, je me suis échappé.
Je ne voulais pas croire que c’était le destin qui m’a fait survivre.
En y repensant, j’aurais préféré mourir !

 

Aujourd’hui, je suis sur mon lit de mort, je suis heureux de mourir,
car je suis responsable de trop d’horreur.