Garbage patch

J’étais un éclair blanc porté par les vents.
Tu étais un point blanc désiré dans l’océan,
et d’un plongeon, ingurgité au fond de l’estomac.
Mais de l’esturgeon, ce n’était qu’un rond de sac !

Ma digestion n’a eu raison de cette étrange composition.
Alourdi, je n’ai pu reprendre mon vol à l’horizon,
et engourdi, me suis couché au sol près d’un flacon.

 

Prince de l’air, me revenaient ces images
d’une terre sans fondement, un empilage
de bouteilles, packages, vaisselles, anneaux de cerclage
où s’empiffrait et mourait toute une faune de passage.

Quel message de celui qui outrage la création.
Après avoir laissé parler le béton, toute une population
fredonne une ode à la surconsommation :
- avec le plastique, c’est fantastique, rien que du fric !
- sans le plastique, pas de brique, c’est catastrophique !

Mais pour celui qui se meurt, quelles sortes de mœurs
conduisent ceux qui produisent ces plastiques consommables
à être incontournables pour ces riches peuplades ?
- Ne m’oubliez-pas ! Ne jetez pas n’importe quoi !
Le monde peut être transformé si vous avez la foi
au respect de l’environnement, en souvenir de moi.

J’étais Jonathan le Goéland, un oiseau de second plan…

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