Nos femmes

Quelles ont été nos errances au silence de nos nuits,
où nous n’avions pour compagne que l’ennui,
journées insipides d’un soleil voilé à nos espérances
d’un vide à peine comblé par l’hypocrisie de nos suffisances ?

Ahhh, nos femmes ! Vous êtes les instigatrices au renouvellement
de notre confort, fortes de tant d’idées où nos émoluments
s’épuisent en voyage, et reconstruisent notre environnement,
où il nous faut saisir la subtile transformation à l’appartement !

Tout a commencé par une rencontre, la plus importante de toute,
à la croisée des chemins de nos routes :
Marcher ensemble dans la même direction,
main dans la main vers un même horizon…

Ahhh, nos femmes ! Vous avez cette sagesse de nous faire croire
que de l’esquif familial, nous maitrisons toute sa gouvernance,
car sous sa fragile apparence, d’une simple barre, pilotez nos existences !
La main ferme sur les finances, vous êtes notre assurance.

Présentes à nos joies, vous êtes ces feux de réjouissance
qui nous embrasent et nous appellent à vous chérir
dans ces moments d’intimité où le temps n’a pas influence
sur l’allant d’un élan où les corps s’enlacent à n’en plus finir…

Ahhh, nos femmes ! Ce visage mutin, c’est le gaz qui fuit !
Encore à déchiffrer ces remarques, paroles élevées,
sous jacentes à une explosion de fureur, dans l’heure qui suit
où le moindre fait ou geste est analysé comme un heurt déplacé.

Présentes à nos peines, vous êtes cette présence favorable,
la confidente, l’amie des jours de nuit, un appui
où la souffrance partagée, devient plus supportable
à la traversée d’une épreuve qui semble infinie…

Ahhh, nos femmes ! Toujours avenantes pour exercer l‘hospitalité,
vous vous affolez de ne pas être à la hauteur, et dans un tourbillon,
associez invitation, rangement maison, énumération des commissions
pour être le jour J, la fée du logis, celles dont on loue la beauté et la féminité !

Et que dire de ces moments de l’enfantement, où accouchée
vous aurez la charge de ces petits, mais aussi du mari,
pour leur apprendre à se construire, accepter que rien n’est parfait
et qu’aimer, c’est aussi participer sans râler aux corvées de la vie.

Ahhh, nos femmes ! « Un seul être me manque, et tout est dépeuplé »
Cri du poète face à sa vanité, mais à l’appel de sa dulcinée,
redevient lucide, l’amant et le compagnon pour s’enivrer
de sens et d’effluves exhalées, bouquet d’une fragrance réservée.

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