La strada ed il vespacar


Quand trois roues vont aux champs
La première va devant
La deuxième suit la première
La troisième vient la dernière.

Qu’elles soient devant, derrière,
y’en a tjrs une qui sait diriger,
pour avoir une allure décontractée,
avant de traverser un lac, une rivière !

Sais pas si j’ai tout capté,
mais bien des protos réalisés
se reposent, roues en vé,
en vrac, envers, sur le côté au frais !

Ce sont ses remorques !
Attention, on ne se moque
que si on les a attelés à son destrier
pour grimper, escalader la Perréré.

Déjà pousser un caddy relevait du défi.
Depuis, c’est sans compter les aspiraux
qui récupèrent l’eau perdue aux virages
où une des roues du laveur s’est affaiblie.

Tout l’art du dérapage est de s’appuyer
sur trois roues évidemment, sans cela
quel routinier à pousser ce fardier-là
au milieu des allées sans fierté !

Joie du bricolage ! Retour à la maison
pour modifier, transfomer un âne bleu-gris
en cheval de course, tout en prenant le parti,
qu’il serait fini pour pétarader à l’horizon.

Et démonte, coupe la dentelle, soude, étoffe
tout en prenant garde à prendre les tofs
pour que ce triporteur soit le cri du cœur
d’un objet pour rouler avec tant de lenteur !

Ma c'è fumo! quello bruciato !
Aye, vite éteindre, ne pas être chiche
avec chiffons, pantalons, de l’eau
et ce roussi, mais c’est la barbiche !

Ma è la sua macchina !
Et trois roues, moteur deux temps,
c’est une valse à cinq temps,
à cinq doménois et au-delà !

Et comme l’histoire se continue,
elle commence par châssis nu
et se poursuivra au meilleur cas
en un départ de Cio vespa !

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